De l’autre côté de la mer, Là où le soleil brunit les peaux et dore la moindre couleur, Là où la nature est encore préservée de toute inhumanité, Il est venu de là.
Sur l’autre continent, Là où était l’avenir retrouvé mais pourtant inconnu, Là d’où tout est parti embrasant les champs et les maisons, Il a dû s’exiler.
Entre ces deux réalités, Là où sont ses racines, ses premières images, Là où sont ses attaches, ses fruits et ses espoirs, Il a construit sa vie.
Non sans suivre une voie, Semant aux quatre vents des êtres de chair et de sang, Cherchant aussi là-haut l’aval de ses aïeux, Il a bien réussi.
Et puisqu’il en faut peu pour rendre heureux, Il a fait plus qu’il n’en faut, En transmettant la vie et l’art et l’ambition, En apprenant, comme lui, à regarder plus loin.