« Des mois qu’elle se plaint De ne plus rien avoir à se mettre Devant sa penderie Qui est pleine à craquer
Des mois que je ne dis rien Car il me faudrait reconnaitre -Tellement coupable que j’en souris - Que j’ai quelque chose à me reprocher
Au-delà de me mettre en émoi Victime d’un bonheur infini « Robinson sur son île Qui aurait croqué un fruit ! »
Des semaines que pour moi, Tout tourne, tout vacille, sans un bruit Comme une ronde docile Où fragile je la suis…
Elle m’entraine avec elle Tandis que je lui murmure et lui cri Combien je suis fière Et perdu à la fois Puisque qu’elle a fait grandir en elle Au chaud bien à l’abri, Ce qui n’était que poussière… Et qui est un peu de moi… En toi…
Car je vais être père Sans doute bien maladroit, Un géant sur la terre Caressant tes frêles petits doigts.
Une idée de ta mère Etrange comme il se doit Que mes bras te montrent l’Univers L’explorent avec toi… »