Une âme, éperdue, passe dans le désert isolé Un mur, près d’un arbre abandonné par les cieux. L’arbre dénudé se plaint, ses songes attristés, Valsant sur les vapeurs sableuses, parmi les dieux.
Le ciel tournoyant de ses plus belles fleurs, Se mêle à l’horizon des dunes inaccessibles Tant dans ce monde qui ne mérite nulle peur Que dans cet astre loin de nous indicible.
Et toi, puisses tu savoir qui je suis Pour m’astreindre autant de douleur De connaître en mon fond la couleur de la nuit Et ne plus entendre le doux son de mon cœur.