Souviens- toi de ton enfance Bel âge empreint d’insouciance Où tu t’en allais dans la campagne fraîche et belle A la chasse aux papillons et autres coccinelles.
Souviens toi des goûters avec amour préparés Par ta mère ou ta grand-mère adorée, De la délicate saveur De pain d’épice et autres gâteaux au beurre.
Souviens-toi de l’innocence que tu portais, De la légère gaieté que tu répandais, Tu riais de tant de belles choses anodines Comme l’eau que la falaise ravine.
Souviens-toi de la marelle et autres jeux enfantins De tes cabanes improvisées au milieu des pins, De tes doutes d’enfant naïf Que tu exprimais au pied d’un pigeon plaintif.
O qu’il est beau le pierrot Valsant au-dessus de l’eau, Le plumage lentement tournoyant Près d’un Guignol larmoyant.
Le pont sur l’eau scintillante, Où le cygne d’une blancheur éclatante Te réclamait de son bec un peu de pain dur, Le soleil reflétant sur les plumes d’or pur.
Souviens-toi de toutes ces simples choses, De toutes les vieilles photos où tu prenais la pose Et de toute ta famille qui te trouvait si mignon. Peux-tu oublier tout cela ? Non !