Lèvres happées par la douleur du temps Nez déchiré par les senteurs inodores Les yeux clos pour connaître le repos Oreilles attendries de son muet
Voilà que maintes fois sanglotant Ne puisse sentir l’exquise beauté de l’or Ne plus voir le vol léger des oiseaux Fini de croire en la vie qu’elle est gaie
J’ai passé tant d’années bercées par le vent Tant d’années qui me rapproche de la mort Ne plus sentir tous ces maux Et voir la vie, enfin ! la Vraie.