Quand une fois il le vit, Le rocher se tint immobile. Seul l’herbe qui s’accrochait En formation éparse remuait Dans le vent de chaleur.
Il tourna autour plusieurs fois, Mais resta éloigné à l’heure du choix. Son souffle s’entendait mieux que silence Et ses dents, blanchies par les vents, Se laissaient entrevoir dans l’écume.
Il humait l’air, Mais ne sentait rien. Ni même le parfum De cette bourrasque pris en route.
Il parut soudain décider. Et frappa le rocher. Le coup tonna et s’étendit Par delà les montagnes ; Par delà les mers et les déserts. Et le monde parut témoin de l’acte vengeur.
Rien ne se produisit. Le silence était revenu. Imperturbable et sans nuance, Ni colère au dit.