Cher à son cœur, le vol du mensonge Planait dans l'immuable poche du songe. Le nuage voguait au gré des courants, Perçait gracieusement un soleil en l’effleurant
L’herbe trépassait en riant. L’eau du ruisseau s’en allait en buvant. Les insectes, orchestre de la prairie ensoleillée, Jouaient leurs plus beaux morceaux et s’inondaient.
Pourtant, sous cette guirlande toute raisonnée, Se cachait une truite miséreuse Qui ne cachait rien de sa peine D’être sous la pierre. Alors, la goutte, partie des hauts, Tomba sur le gros lierre.
La feuille fléchit, Se courba et se plia. Puis ce fut sa voisine, Qui riait, qui cria. De qui la courbette fléchissait, Sous les accords inharmonieux.
Le tonnerre tonna, La pluie plue, Et l’on s’arrêta, Pour que tout se tût.