La brique de Saint-André meurt sous la grisaille Sa peau décatie sous son châle de minuit La bruine et le pavé poursuivent la chamaille Le drap léger recouvre sa main : c’est la nuit.
Le front devient malade en frôlant la camarde J’ai presque vu son os, j’ai déjà fait mon deuil De son adieu tout fait, de sa bouche blafarde, Des chrysanthèmes en fleur au fond du cercueil.
Les artistes Flamands déposeront la gouge, L’eau noire de son corps viendra chasser l’eau rouge. Son blanc sein maternel crachera sur ma tête
Quand la fleur de sa chair perdra de sa fragrance, Quelques gouttes de sang, de sève et de souffrance Thérèse ira glaïeul dans l’urne toute prête.