Ailes d’oiseau noircissant un ciel déjà orageux Précédant la pluie froide drue apocalyptique Sols désolés ou que se posent mes yeux Plates plaines, mornes plaines, platonique.
Cœur sauvage perdu dans la marée des champs Ecœurant paysages sans relief ni rivages Les nuages de leur course touchent les étangs Aucune passion aucune colère aucune rage
Sur cet océan vide de mouvement ma vie s’écoule Triste situation éclairée pourtant d’un point de lumière De passion et de bonheur mes yeux se mouillent Tu es devant moi ma muse mon éphémère