Je souffre d’un mal pensé-je même incurable C’est la mort partielle de mon tout petit cœur Errant vers l’inconnu. Il se sent insatiable. Les souffrances dit-on précèdent le bonheur.
Quand sur la route j’entends ta morose voix, Je ne suis plus moi-même. Plutôt, je suis l’autre. Mes douleurs, tristesses, mes tourments, mes émois S’additionnent d’un coup. Mais, dans mes patenôtres
Que je fais chaque jour, mon pauvre cœur exhausse Ton nom que je me surprends souvent répéter Au cours de la nuit. Or, tout le monde rehausse
L’éclat de leurs amours, tandis que moi je souffre D’un mal d’amour que je ne peux pas expliquer. Ô mon amour je souffre, ô mon amour je souffre.