Sur le front d’un épi de maïs je cueillais Un pur baiser sucré Qui m’affolait de joie, joie que je n’espérais Depuis que je suis né. Ce maïs me laissait sur le lit égaré Dérobait mon esprit Quand je suis venu dans ce monde bouleversé, Mon problème grandit.
Ma force l’escortait, sa faiblesse s’enfuit Je suis comme un esquif Qui erre ça et là sans espoir ni souci. Ce baiser affectif
Me valait des nuits blanches, des jours en coma. Une chaine de mots D’amour proliférait mon cœur. Et son appas Déposait sur mon dos
Un commun fardeau parce que je suis un homme. Adam l’avait porté Quand il a transgressé la loi. Mangeant la pomme, Nous sommes condamnés.