Je te salue en quantité ma chère amie Qui as mis dans mon être un émoi ineffable En faisant fi de moi. Et dans mon élégie, Je veux seulement combler ce vide insondable. Jamais, j’aurais pensé une chose pareille, Toi, à qui je disais toutes mes confidences, Aujourd’hui me prives de tous mes bons sommeils, En déchainant en moi une douleur immense. Sachant que l’amitié est la clé du bonheur, Je viens d’avantage devant ta face auguste Pour que tu me pardonnes, et ceci sans rancœur De ce que je t’ai fait qui te paraît injuste. Bien qu’à tout prix tu veux rompre de relation Avecque moi sans motif et sans fondement, Mais moi, je ne peux pas rester dans l’obsession. Retourne-toi vers moi, et calme mes tourments. Je passais des nuits blanches à cause de toi, Parfois je me baignais des larmes de mes yeux Quand les mauvais moments veulent effondrer la foi Que je fondais sur toi. Si j’étais belliqueux Envers toi mon amie, je vais faire un effort Pour conserver notre intimité et afin De trouver pour mon âme de grands réconforts. J’espère que je ne t’écrive pas en vain.