Mon ventre n’est plus mon ventre, C’est la terre éclatée en habit du dimanche, Un jardin en fleur au plein cœur de l’hiver.
Mon ventre, C’est la vie qui hurle à l’univers L’obstination de l’homme Et ses mystères. La pluie dans mon corps qui était un désert.
Mon ventre N’est plus souffrance C’est le déchirement brutal des éléments Comme la foudre, le tonnerre La mer et ses tempêtes C’est le déluge ardent qui inonda la terre Le soleil brûlant et fier.
Mon ventre a oublié cette douleur violente Qui torture le corps Comme du bois sec en flamme.