Comme un homme à qui son destin donne la rage, Il gifle, crache, trépigne et pleure l’orage. Anéantir, secouer, avec souffle violent, Pour ruiner la nature, il se veut insolent. Pour plomber le jour, il déploie ses noirs nuages, Plonge et sombre dans un majestueux tapage. Tombe et ruisselle une eau pure et libératrice, Pour retrouver une sérénité fondatrice. Comme l’orage pour toi l’homme libéré, Laisse couler les larmes d'un cœur ulcéré.