Le cœur vide comme une nuit terne sans lune, Une lumière s’est éteinte pour l’âme infortune. Le corps commande il ne connait que souffrance, L’esprit veut l’oubli, l’animal la délivrance. Reste une âme éreintée cherchant sérénité, Et un corps qui quémande, pour l’éternité. Oh non, le manque terrifiant et impossible, C'est celui du loup pour sa louve inaccessible. Reste un cœur vide pour un corps tourmenté Et toujours cette palpitation pour l’éternité.