Un matin gris une houle noire qui m’emporte, Une palpitation plaintive la vague déconforte. Triste langueur d’une journée terne et malpropre, Comment la vivre en espérant demain propre ? D’un frère attendre un souffle pour ranimer l’ardeur, Ou une simple compassion miroir de mes pleurs. Un sourire peut réveiller le bruit de la vie, Vient une palpitation pour redonner l’envie. Retrouver mon harmonie source de bonheur Et unifier mon âme dispersée en douceur. Ah ! ne plus être polichinelle d’un vent contraire, Mais la proue d’un navire hautain et débonnaire