La rancœur récurrente devant les lâchetés S’installe en bon ménage avec la pauvreté. Elle se glisse, se répands dans notre quotidien Faisant place à la rage banale d’un tragédien. L'impuissance s'établit, le quotidien agresse, Reste, installant son nid, la peur qui progresse. J’entends un désir malsain de fermer les yeux D'oublier la vie pour un égoïsme joyeux. J’entends un désir malsain de ne pas souffrir Pour me bercer dans l’ignorance et m’aguerrir. J’entends un désir béat qui se veut sans péché, Serein sans repentir pour un cœur desséché.
Pourtant comme tout un chacun ce soir et demain, Resterai-je un quidam voyeur et malsain ? Qu’IL préserve mon cœur d’une cuirasse d’indifférence. Qu'IL préserve mon cœur de cette cruelle déshérence.
Qu'IL laisse mon cœur saigner et libérer ses larmes...