Pour qui la poésie semblerait dérisoire, Triste, laissons couler des larmes de désespoir.
Ignorer en forêt d’une risée le murmure, Vouloir l’oubli du goût acidulé des mûres, Ne pas jouir d’une mélodie qu’offre le torrent Et d’une berge confortable pour fantasme récurrent. Comment résister à la transparence canaille, D’un voile de printemps et d’un désir qui tenaille. Éros à la nature marions tes mots bonheur, À l’évidence la fusion se fera sans heurt.
Pour qui la poésie semblerait dérisoire, Triste, laissons couler des larmes de désespoir.