Sillons de vieillesse sur un front fatigué, Peau brûlée par des années de soleil, Tu es là, attendant ta destinée, Mon aïeule au visage sans pareil.
Les 90 ans presque vont venir sonner Et la sérénité de ce visage maternel Fait voir qu'amour en toi est gravé, Au fond d'un grand cœur mirabelle.
Labeur d'antan, repos d'aujourd'hui, Drames, joies, travail, maternités, Ainsi s'écoule lentement ta vie, Toi, notre bonne grand'mère adorée.
Le burin de la vie t'a ainsi façonnée, Les années t'ont fait courber un peu l'échine Et tu es là, radieusement enjolivée Par une vieillesse te donnant bonne mine.
Dame la vie t'a vu apparaître au seuil de 1900 Mais ta grande jeunesse au cœur emprisonné Nous fait découvrir maintenant au présent Une grand'mère toujours en nos pensées.
Sillons de vieillesse sur un front fatigué, Peau brûlée par des années de soleil, Tu es là, attendant ta destinée, Mon aïeule au visage sans pareil.