Avril, les arbres fruitiers n'ont que des fleurs Que le vent déchire et disperse Et mêle aux vols d'oiseaux Qui se hâtent pour des brindilles.
Le soleil, encore hésitant, Se faufile entre de vieux nuages de neige Pour verser sa pâle chaleur.
Et puis, il y a l'eau merveilleuse de tes yeux, Teintés d'azur naissant, Au diapason des cris d'enfants Qui jaillissent comme des sources De ventres fatigués.