En mon pays des Terres-Froides, En ce beau coin du Dauphiné, Il me reste tant de souvenirs, Du plus profond des bois de hêtres Jusqu'aux rives des étangs vaseux.
Tellement d'années de vrai bonheur, Et tous ces gens que j'ai aimés; Non,je ne pouvais rien oublier, Ni les bons copains de l'enfance, Ni même les couleurs de l'automne.
Je suis revenu pour la retrouver, Cette majesté de ma campagne, Dans le cher pays de mon coeur, En mes Terres-Froides regrettées Où je suis né, où j'ai grandi.