Te voici déjà arrivé Au tournant de ta vie, Toi le rêveur obstiné Qui si souvent gravais Des collines inspirées, Ta jeunesse t'est ravie.
Il te faut faire le point Puis reprendre ta route, Si tu veux pour le moins Que tes amis t'écoutent.
Tu sens que l'heure vient Où tu dois rendre compte, Ce que tu fis de bien Et ce dont tu as honte.
Les années qui te restent T'offriront des surprises; Ne retourne pas ta veste, Non,ne lâche pas prise !
Quand tu auras le coeur triste Pour ces décades enfuies, Souviens-toi qu'il existe, Même les longs jours de pluie, D'étonnants fantaisistes Pour tromper ton ennui.