Ah ! La divine surprise ! Voici que rapplique Denise... " Mais où cours-tu, la belle, Avec ta grosse valise ? " La charmante me répond: " Je viens de quitter Léon, Je vais vivre chez Elise. " Sait-elle qu'elle s'est éprise D'un jeune godelureau Et qu'elle l'a dans la peau ? " Il faut que je te dise, Dis-je à la pauvre Denise, Que l'Elise a un julot, Qui est loin d'être rigolo." Puis je lui colle trois bises Et lui offre des cerises; Elle n'en fait pas une crise, Le bocal elle me dévalise. " Je vais mieux maintenant ! " Son flegme est désarmant; Tellement elle est coquine Que mon désir elle devine; Voyant que je me maîtrise, Elle suggère: " Ca te défrise Si on fait une petite bêtise ? " Et comme je ne pipe mot, Elle sait que je l'autorise A devenir mon petit lot; Incroyable, cette Denise !