Je l'imaginais nue sous une pluie d'étoiles, Elle n'était qu'une rose, fragile, entre mes bras; Le ciel nous protégeait, et la voir là sans voile Faisait cogner mon coeur; je repoussais le drap.
Puis sur sa peau si douce, les mains je promenais, Elle me disait: " Sois sage, attends encore un peu ! ", Je ne l'écoutais guère, le désir m'emmenait Vers ces contrées sauvages où la chair est de feu.
Me faisant plus pressant, je pétrissais son corps, Brusquant un peu son âme très pure et romantique; Son regard d'amoureuse semblait me dire: " Plus fort !
" Va pour la frénésie, ne me ménage point ! " Sois amant merveilleux, fougueux et érotique ! " Souvent j'en ai rêvé quand tu étais au loin. "