Assise à l'ombre, sur la colline, Elle est là, sous ses yeux, Fille de la terre, brune et fine, Aux bonnes joues rosies par l'air De sa campagne ensoleillée; Elle se lève, lui ouvre les bras, Lui il s'avance, torse nu, Il est en sueur et il sourit, Puis il boit à ses lèvres sensuelles L'alcool si fort de la passion; Il l'aime tant, et la désire aussi, Cette fille qui a très faim d'amour, Qui veut tout de lui, jusqu'à son âme, Et l'enivrer de plaisir et de folie, Et crier dans le vent, de volupté, Quand il la prendra, rudement.