Je n'aime pas aller là où vont tous les gens, Je préfère les sentiers que la foule délaisse, Je n'aime pas qu'on vante le pouvoir ou l'argent, Je suis resté fidèle à mes rêves de jeunesse.
J'ai tellement en horreur ces masses hystériques Aveugles et soumises aux plus odieux tyrans, Rabâchant des slogans débiles et fanatiques, Que des déshérités peuvent trouver attirants.
Je ne suis pas de ceux prêts à louer l'impact De ces médias aux ordres des grands financiers; Pour sortir de l'ornière, il faut passer aux actes, Car la vraie liberté n'est pas à négocier.
Quand la révolte gronde, ce n'est pas par hasard; Beaucoup meurent de faim, certains crèvent sur l'or; La soif de la justice n'est pas idée bizarre. L'homme libre, demain, deviendra le plus fort.