C'est la fête tout là-haut, Sur la colline aux oiseaux, Où l'on chante à tue-tête De ringardes chansonnettes, Et comptines fort coquines Qui enchantent ces mutines Jeunes filles qui frétillent Et ces garçons qui babillent, Tout en faisant leur cour A leur princesse d'un jour. C'est la fête tout là-haut Pour tous ces amoureux Qui, le coeur bien au chaud, Se trouvent follement heureux Lorsque sonnent les trompettes Et résonnent les tambours Pour toutes les Marinettes Qui s'éveillent à l'amour.