L'oeil dur, ouvert Sur la nuit pourpre Où s'étale encore Le sang des justes, Il va toucher bientôt Le fond de l'abîme, Entravé qu'il est Par son isolement, Ressassant son passé, Ses amours profanées, Ses copains disparus, Et le chaos des idées Embrume ses méninges Envahies par le stress Où sont amalgamés Le blanc et le noir, La haine et l'amitié, Le vice et la vertu.