Quand le bonheur s'en va, C'est une lampe qui s'éteint, C'est ton ciel qui se couvre De gros nuages lourds, C'est ton visage hagard Parmi la foule en liesse, C'est l'espoir insensé En un geste de tendresse. Quand le bonheur revient, C'est le soleil qui luit, Au mois d'août, à midi, C'est ta main qui se tend Vers l'ami qui s'étonne, C'est ton coeur qui chavire, Battant presque trop fort, C'est l'amour qui s'installe, Et prend toute la place, C'est la foi en demain.