Eux, ils ne connaissent que la misère, Ils meurent de faim ou bien de froid; Ils sont nombreux, bien plus qu'hier, Ceux qui ne sont plus égaux en droits.
Face aux nantis, dépensant sans compter, Envieux de gadgets qui ne servent à rien, Les malheureux occuperont leurs journées A quémander des nèfles auprès des gens bien.
Mais le jour vient où ils doivent se révolter, Alors ils cassent, ils pillent,ils volent, Mais à quoi bon ? Ils auront beau résister, Dès le lendemain, tous leurs rêves s'envolent.