A toi, mon cher et vieux pays, Je viens m'adresser en ce jour, Je m'inquiète pour ton devenir, Ne te laisse pas désarçonner Par cette bande de charlatans Qui distillent leur venin A travers des idées scabreuses Où tu n'aurais plus ta place. Ne te laisse pas entraîner Sur ces chemins inhospitaliers Où ils rêvent de nous conduire. Nous avons tous été nourris Au lait de ta très longue Histoire, Et nous n'avons pas à en rougir, Malgré ce que nous affirment Les auto-flagellateurs de la repentance, Dont le discours est tellement "dans le vent ". Je te pardonne volontiers, ma France, Toutes tes erreurs et tes fautes, Parce que tu as toujours été, malgré tout, La patrie de l'indépendance et de la liberté.