Le soleil est tout pâle Dans le ciel obscurci, La bise souffle en rafales, L'homme est venu prier Ce dieu qui le rassure, Le jour comme la nuit, Lui montrant le chemin Qu'il devrait emprunter; Mais que peut-il lui dire ? Que son coeur est désert, Et qu'il vient de dire adieu A ses beaux rêves d'hier... Ah ! S'il pensait encore Que sa belle l'attend, Sa tendre tourterelle Au pur visage inquiet, Dont il cherchait l'amour Comme aiguille dans le foin, Mais n'avait su comprendre Qu'elle était son unique chance D'un bonheur harmonieux.