A vous, mes amis d'autrefois, Bien trop tôt en allés De l'autre côté de la vie, Je voulais redire ici Que je ne vous oublie pas, Malgré ce long silence. Si vide est votre place, Ce n'est pas, je le sais, Pour éternelle absence. Trompeuse est l'apparence ! Nous connaîtrons un jour Le temps des retrouvailles. Vous m'appelez parfois Du fond de votre abîme, Et d'entendre vos voix Remplit mon coeur de joie, Vieux amis qui veillez Dans le miroir sans tain De nos chers souvenirs ; Ces mots je vous adresse Pour apaiser vos âmes.