Il regarde, l'air affligé, Ces citadins oisifs, Si mollement affalés Aux terrasses des cafés; Il est l'heure de rentrer Chez lui pour retrouver Ses petites habitudes, Personne à qui parler, Sauf au chat qui ronronne; Il a branché la radio Pour écouter les infos; Demain il fera jour, Et tout recommencera; Le réveil, la foule pressée, L'autobus que l'on manque, L'odeur du tabac froid, Le parfum des demoiselles, Le boulot assommant, Les cadences à tenir, La routine, le traintrain, Les blagues des collègues, Le petit chef qui surveille, Se prenant pour un dieu, Quelle vie monotone, Il s'enfonce dans l'ennui.