Oh ! Que je t'aime, belle Ophélia ! Oui, toi dont la candeur m'ensorcelle ! Trop jeune noyée froide et livide, Flottant sur l'eau verte dormante De ce très romantique lac aux fées ! Oh toi, la douce fiancée d'Arthur, Fille-fleur s'offrant au bel amour, Nymphette de toutes mes divagations, Ahurissante et incroyable apparition ! Toi que la mort rend plus sublime, Divine enfant qui me fascines ! Tu t'es emparée de tous mes sens, Et comme je t'aime et te vénère, Tendre princesse de l'éphémère ! Ophélia, toi qui hantes mes rêves, Tu sembles plus blanche qu'un beau lys...