Nous irons enlacés comme deux soleils ivres Dans le silence moite d'une nuit sur la ville, Serons amants fougueux et pressés de revivre A l'écart du vieux monde futile et imbécile.
Bientôt accèderons au royaume céleste, Assoiffés d'un empire à notre démesure, Nous y inventerons d'autres mots, d'autres gestes, Confiants en notre amour invincible et si pur.
Nos âmes immortelles gagneront les sommets, Où nous découvrirons la lumière divine De l'astre bienfaisant qui ne s'éteint jamais.
Postés sur les hauteurs nous veillerons encore, De l'heure crépusculaire jusqu'au chant des matines, Et nous boirons nos sèves pour éloigner la mort.