J'ai toujours beaucoup aimé me promener Dans les bois frais de ma verte campagne, Pour y écouter le doux chant des oiseaux Dans les sapins ou dans les grands chênes, Et si je me perds souvent dans mes pensées, Il ne m'est encore jamais arrivé jusqu'ici De croiser un couple d'amoureux très épris Le long de mon heureux chemin de solitude; Sans doute flirte-t'on davantage à présent Dans les cabarets ou dans les discothèques Que dans les profondes forêts romantiques; Je trouve cela vraiment dommage, hélas, Tant je conserve de bien jolis souvenirs Du temps de ma jeunesse folle où j'emmenais Mes petites fiancées voir " si le loup y était ".