Rappelle-toi, oui rappelle-toi Ces belles années cinquante, Dans le château, sur la colline ! Rappelle-toi Hector Berlioz !
C'était aussi un temps difficile, Celui où l'enfance se fait la belle.
Rappelle-toi encore, Les matins triomphants, Les soirées au clair de lune, L'insouciance, les découvertes, Ces heures gaspillées A croire en l'impossible !
Rappelle-toi, rappelle-toi Nos espoirs insensés, Nos caresses volées, Nos illusions naïves, Et nos déconvenues, Rappelle-toi Ce monde qui n'est plus.