En bas, vers la rivière, Zigzague l'étroit sentier Entre un champ de colza Et le bois de mélèzes. Mais la trace de leurs pas Bien sûr s'est effacée ; En silence il se glisse, Enjambant les hautes herbes, Jusqu'au pied du fayard Où elle s'était assise, Confiante et désirable, Le laissant farfouiller Dans l'or de ses cheveux Sentant le foin séché Et, fou d'amour pour elle, Lui voler un baiser.