Des statuettes en lignes de marche S'affirment par leurs grades, Se joignent en leurs songes pour n'opérer Qu'avec parcimonie leur destin de guerriers.
Jusqu'au bout de leurs yeux arrachés se lit Le décor éphémère d'aspirations enchâssées En de réelles visions allusives.
L'insistante construction de leur petite taille Les reconduit dans de mornes armoires Qui leur servent de temple.
Ils officient là théâtralement leur manque de sagesse, L'ardeur occasionnelle de leur vie les conduisant à des envolées trop vite spoliées.