Les vaisseaux s’élancèrent vers des pays lointains Chimériques édens aux richesses impures. Voguant vers l'inconnu, avenir incertain, Fières conquérants chevauchant leur monture. Priant pour que les dieux leur montre le chemin. Qu'importe le présent si (Quand) on croit au futur
Ils laissaient leurs enfants, leur femme à leur chagrin, Leur image s'estompant au fur et à mesure. Eole les poussait, d'un rythme alizéen, Ils regardaient l'horizon dans leur robe de bure Rêvant de lieux mythiques ou sera leur destin. Qu'importe où l'on va si (Quand) c'est vers l'aventure
Chaque jour qui se levait, C'était le même refrain, Soleil ou bien tempête qui battaient la mesure. Dans toutes les directions, Le monde était sans fin. Ils ne pouvaient douter ils devaient être sûrs, Leur mirage à portée, dans le creux de leur(s) main(s) - (?) Qu'importe la vision si (Quand) elle est démesure.
Le monde tant espéré ils trouvèrent enfin, Et sur le sable blanc déposèrent leur armure. Ils bénirent leurs dieux et prièrent leurs saints, Et un genou à terre, pansèrent leurs blessures. Ils avaient tant pâti, et vous savez combien. Qu'importe les souffrances si (Quand) votre cœur est pur
Leur quête accomplie et le regard hautain, Ayant défié les dieux et traversé l'azur, Les héros victorieux oublièrent leur chagrin, Heureux d'avoir un jour dominé la nature. Vers leur port d'attache voguèrent avec entrain. Qu'importe le périple si (Quand) le souvenir perdure