Nuit, sombre nuit Tout y est obscur, incertain Les pensées, absentes Les visages, cachés Nuit, dure nuit Celle qui brille dans l’ombre Maigre et fermée, pauvre et affamée Froide et peureuse Nuit inévitable Qui vient me voiler les yeux Plus rien alors ne console Il y fait trop noir, il y fait trop seul Les lumières y sont trop fades La nuit, la nuit, la solitude de la nuit ne me lâche plus Elle envahit toute mon âme, tout mon cœur, tous mes rêves Jusqu'à les étouffer d’un geste brusque et meurtrier
Brutale et criminelle, sa fuite au matin n’est qu’un leurre Le jeu cruel pour une attente Dont elle savoure déjà la victoire…