Au-delà de la raison Subsiste seule ma passion Et nul artifice ne peut apaiser Ce violent désir d’aimer.
Ton parfum déjà en moi réveille Des souvenirs à nuls autres pareils Il tisse entre nous des liens Tel le complice d’un amour presque ancien.
Jusque dans mon difficile sommeil Je crie ton nom si doux Et fais des rêves tellement fous Que j’en tremble encore à mon réveil.
Pour moi la terre n’a jamais tremblé Mais mon corps à ta vue ne cesse de frissonner Déchiré entre la folle envie de te caresser Et la peur de te blesser.
Un sourire, ta main dans mes cheveux Suffisent à me faire frémir. Et si je te fais ces aveux C’est que je sens monter en moi le désir.