Nappées de songes mobiles Les amours matinales Aux caresses fertiles : Filantes sorcières astrales Que sont tes mains habiles M’entraînent vers le Mal
Des ombres incertaines hantent le rêve trivial Mouvances irréelles, douceurs audacieuses Le soupir de plaisir s’achève dans un râle Quand se gave de sève ta langue ravageuse
Ecrin de volupté aux sordides jouissances Ta bouche humide et rose, lèvres gonflées de sang Me goûte bruyamment et fait gicler mes sens ; De mon ventre extatique saigne un flot bouillonnant
Chaudes palpitations de ta féminité D’où sourd le suc acide que je m’apprête à boire Enfoui dans la soie de ton intimité Alors ta mélopée naît de cette victoire
Blottis dans le cocon de nos corps parfumés A peine satisfaits des vices accomplis L’envie nous envahit et nos peaux allumées Flambent à l’unisson dans leurs secrets replis