Tu sais qu'avant le jour s'écoule la nuit, Tu acceptes la souffrance pour une mort, Tout ce que tu connais, tu le vivras encore. Tu pestes contre l'incertitude, l'aventure, tu la fuis. Ah! Pauvre de toi, comme il te blesse ce carcan! Comme elle meurt ta lumière profonde, Tes richesses foutent le camp. Mais sorts-toi donc de cette ignoble ronde!
Erreur! Je m'évade, mes passions me font vivre, Quelquefois, je peux même prendre le large, Oublier la matière quand je m'ennivre, Chasser le temps et me sentir en marge, En dehors de moi-même, et me fondre dans l'espace ; Quand les musiques me plaisent, Alors je peux quitter ma carapace, Et voyager tout à mon aise.
Etranger, chasse-moi de ton monde ; Quelle prison ta sérénité factice et monotone! Je vole vers des étoiles où mes richesses abondent! Ainsi pleure la lionne.