Toi mon ami, mon frère, ma vie Toi que j'aime par dessus le temps Tu apprendras un jour qui je suis J'espère que tu m'aimeras autant. Ta vie n'en sera pas changée Mais ta vue se troublera un moment Puis tes lèvres voudront m'injurier Comme on gueule sur un chien rampant Moi, je baisserais le front, honteux, Triste au fond d'avoir caché la vérité Dépité par ton courroux trop furieux Rongé par un remord bien mérité. Puis quand tu partiras, Je repenserais à nos années heureuses A tous mes mensonges trop bas A cette vérité cachée de façon religieuse. Mentir, cacher, dérober, voler en fait Je me donnerais des coups Je me cognerais la tête Je tuerais pour ne pas devenir fou. Mais je délire mal aujourd'hui Pour l'instant je te prépare la vérité Et lorsque je perdrais la vie Je veux entièrement te la laisser. Et toi, mon ami, mon frère, ma vie Et toi que j'aime par dessus le temps Tu apprendras alors qui j'étais Lisant, tu pleureras ton ami.