Dis donc, mon arbre Tes amis sont partis Plus de feuilles pour te réchauffer Plus de secours, plus de lumière
La solitude, d'un coup de sabre T'as enlevé toute ta vie Plus d'amour, plus d'amitié Un tapis mort jonche la terre
De toutes tes forces tu tentes de veiller De t'accrocher à cette terre qui t'a donné la vie Par ton ombre, de plus en plus affaiblie Par tes racines, qui commencent à pourrir
Tu attends, tu espères un dernier été Tu ne te plains pas, et puis à qui ? Refleurirons tes bourgeons, reviendrons les amis Vivre, c'est espérer ne pas mourir