L’un sème ses espoirs là où sévit le plus fort, Il est chevalier errant, redresseur de torts, Il combat avec ceux pour qui personne ne pleure Car défendre le plus faible tel est son labeur…
L’autre, comme un incendie, sur la terre il se lance, Sans frein, le cœur belliqueux et plein de vaillance, Mais mourir jeune, mais mourir fort sera sa fin, Mais un trait, au talon, achèvera son destin…
Lui, hors des siècles il fonce, fléau des bonnes consciences Démolisseur de morales, tout droit il avance, Il dit : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » Mais son âme s’envolera bien avant sa mort…
Elle, contre l’armée anglaise sa foi l’a guidée, Par l’épée, sans détour, son destin s’est forgé. La flamme du bûcher ne sera jamais éteinte, Aujourd’hui hérétique, demain elle sera sainte…
Héros marqués du sceau fatidique de la guerre, Leur grand regard toujours cherche un grand adversaire, Par-delà les barrières humaines, monte leur cri Et dans leur trajectoire nul ne les ralentit.