Les bouteilles n’ont plus le goût de rien et les couleurs se sont fait la belle. Les oiseaux aussi sont partis à tire d’elle Il n’y a plus rien dans le ciel, plus rien d’aérien.
Mon cœur et ma tête ne sont pas d’accord. Ils se disputent à savoir qui a tort et qui a raté la recette.
Mon âme, pourtant si charitable, n’en peut plus de me voir si affable. Je m’assomme tant que je peux au mur du silence et pourtant rien ne me console de son absence.
Dormir, je l’ai déjà fait et les rêves sans sommeil s’enchaînent sans pareil jusqu’à confondre la réalité.
J’ai parlé aux arbres fantastiques, aux empereurs, comme aux domestiques et même jusqu’aux derniers des martyrs Tous me disent laisse-la partir.