Ah ! Ces enfants ingrats Ces enfants savent trouver des larmes Des larmes toutes faites Pour dire un faux amour Ah ! Ces enfants Ces enfants qui t'ont Oublié Et que tu attendais Ils te manquaient Tu fredonnais tes souvenirs Enveloppée de silence Tu te vautrais dans ta solitudes Tu cherchais dans l’obscurité Leur silhouette Quand tu n'es plus là Tu t'arrêtes Les aiguilles de l'horloge Continuent à trotter imperceptiblement Tu ne compteras plus les heures Tu ne compteras plus Le temps qui passe Tu ne les attendras plus Tu ne les entendras plus Leurs larmes n'arrosent que leurs yeux Les souvenirs s’éteindront Tes souvenirs t'accompagneront Là où tu t'en passes d'eux Là où tu ne souffriras plus D'enfants ingrats.